lundi 12 janvier 2015

" Nous sommes Français de toutes origines, de toutes conditions, de toutes opinions, qui avons décidé de nous unir dans la lutte pour notre pays. Chacun de nous est le seul à connaître, dans le secret de son cœur, ce qu’il lui en a coûté. Mais c’est d’une telle abnégation, autant que d’une telle adhésion que nous tirons notre force. " Charles de Gaulle

Le monde me fait peur, vous savez. Parfois. Et même très trop souvent.

Je n'ai pas pour habitude de m'engager sur ce blog, alors que c'est quelque chose que je fais pourtant très souvent dans la vie réelle. Je n'ai jamais eu peur de dire ce que je pensais, de faire part de mes opinions, et surtout, d'écouter ce que les autres avaient à dire. Mais je ne sais pas. J'ai pensé que ça n'avait pas sa place ici. Peut être parce que ma volonté première était de montrer un peu aux gens, qu'il fallait arrêter de mettre des étiquettes à tout et n'importe quoi. Par peur et par lâcheté. Et par soucis de facilité. Parce que les gens, bien souvent, ne font plus l'effort de comprendre, dans une société où on leur offre tout sans le moindre effort.

Mais finalement, quand j'y réfléchis, ce blog avait pour but initiale, au travers d'un phénomène ludique et spontané, de permettre, d'instiller, une remise en question. Sans violence et sans heurts. Juste pour rappeler, pour signifier. Je suis trop souvent lassée des combats qui commencent par rappeler à quel point les minorités sont stigmatisées. J'avais envie de faire les choses en douceur. Mais la brutalité de ce monde m'a rattrapé.

Et m'a blessé.

La France endeuillée au delà de toute attente. La République frappée en plein cœur. Les Droits de l'Homme mutilés. Et comment, alors, continuez ce combat au quotidien, si les fondamentaux sur lesquels tout à chacun se reposent pour le mener à bien, sont mis à mal ? Je n'ai pas tout de suite compris. Je n'ai pas forcément réaliser. Je lisais le monde en diagonale et quand j'ai lu le mot " attentat " je n'ai pas réagit. J'ai...supposé une tentative maladroite des médias pour instaurer un nouveau climat de peur. Je n'ai pas voulu lire. Il aura fallu qu'un ami vienne me dire que sa famille venait de perdre deux amis proches, pour que je percute. J'ai allumé la télé, chose que je ne fais pourtant plus, et j'ai souffert.

Je n'ai pas souffert pour la mort de gens qui m'étaient alors inconnus, j'ai souffert pour l'atteinte grave qui à été portée. Je sais, ça peut paraître un peu violent, dit comme ça, et soyez sur que je déplore cette cruauté sans nom. Mais je crois que pour beaucoup des gens qui sont morts en ce jour du 7 Janvier 2015, ils s'estimaient être des combattants d'un droit inaliénable ; celui de la liberté d'expression. Les individus en eux même, je ne les connaissais pas, et même si toute ma compassion va à leur famille, à leur proche, c'est bel et bien ceux qu'ils représentaient que je déplore.

Pouvait on croire, que dans notre Pays, on pourrait porter à ce point atteinte à des valeurs si fondamentales ? La réponse est oui. N'allez pas croire que je suis cynique à ce point, mais quand on s'intéresse un peu à l'actualité, on réalise que c'était quelque chose de profond. De profond et d'absurde, mais pourtant bien vrai. La liberté d'expression à été mise à mal bien souvent avant cet attentat, et tous ceux qui feignent la surprise, sont soit de profonds hypocrites, soit et je le déplore, de ces gens qui n'attendent qu'une seule chose ; que tout leur soit prémâché.

Cette société individualiste, où une forme malsaine de pudibonderie s'installe progressivement, où les médias servent d'avantages de scandales que d'informations.

Parce que nous, Français, nous nous sommes les descendants de gens qui sont morts pour nos droits, et qui doivent, au regard de notre société actuelle, se demander pourquoi ils ont alors, perdus la vie. Parce qu'à trop croire en nos acquis, on a oublier de les défendre. On a oublier que nos droits, sont accompagnés de devoirs. Nous sommes, en cet instant, tous responsables de cette société. Politiques, médias, citoyens. Pris dans un engrenage fou furieux, nous avons en nous toutes les cartes pour faire changer les choses. Nous les avons toujours eu. Seulement, cela demande un effort et un effort considérable. De pouvoir s'exprimer librement, mais de respecter aussi le droit de paroles des autres. Apprendre à respecter autrui. Apprendre à apprendre, aussi.

Nous Citoyens, sommes responsables, au moins autant que ces fous furieux, de cet attentat. De cette perte tragique humaine et sociétale. Descendre dans la rue, et ne croyez pas, j'y étais, c'est bien, c'est fort. Mais ce n'est pas suffisant.
Battez vous au quotidien, n'ayez plus peur de faire valoir vos opinions politiques, il n'y a pas de tabou à parler de notre société, de son avenir, à croire en elle. Allez votez. Croyez en vous, en votre force, en votre nation.

Et n'oubliez pas une seule. Les libertés naturelles de l'Hommes, ne sont aisées. " La liberté s'arrête là où celle de l'autre commence ". Si vous n'êtes pas convaincu par la politique actuelle, et croyez moi, je vous comprends, battez vous pour ça. Pour cette liberté. Battez vous contre tous ceux qui osent les amoindrir. Soyez critiques. Arrêtez d'attendre que l'on vous offre tout. N'attendez pas qu'une plaie géante, suintante s'ouvre, pour faire de la prévention.


La démocratie c'est le pouvoir du peuple, pour le peuple, par le peuple. Ne l'oubliez jamais. Soyez les acteurs actifs et non pas (télé) spectateurs passifs de vos vies, mes amis.  




dimanche 4 janvier 2015

Bonne année !



Revenir vers vous pour vous souhaitez une bonne année, je trouve ça plutôt chouette. M'excusez aussi, du peu de nouveauté et d'interactivité que j'ai proposé ces derniers mois. Mea culpa. Aussi, j'espère que vous avez dignement fêté la nouvelle année, et que cette dernière se promet comme riche en émotion.

Et comme il est de coutume, que dites vous d'un petit retour en arrière, des points forts de 2014 ? Ca pourrait être, à défaut d'être original, assez sympa. 


En matière de film, Interstellar à été pour moi LA révélation cinématographique. Je n'ai pas encore écrit sa critique, c'est dire, mais je n'oublie pas mon ressenti, ses petits picotements dans mon échine (et ce n'est pas qu'à cause du fait qu'il dure trois heures, c'est promis).


Les Gardiens de la Galaxie, ne m'ont pas apportés l'engouement que j'espérais. Si je suis d'accord avec la majorité des gens sur le fait 
que c'est le meilleur comics adapté par Marvel (je m'en expliquerais plus tard), son humour un peu lourd et son sexisme ordinaire m'a quelque peu blasé. Non concrètement, n'y voyez pas de la jalousie : j'adore les héroines en combinaisons moulantes et sexy, aucun soucis. Seulement avoir des plans cadrés uniquement sur le séant de la dite dame, sans motivation parfois, c'est un peu dommage. 


En matière de jeu vidéo, une des plus grosses attendes à été pour moi Alien Isolation. Que j'ai littéralement adoré. Ce jeu est tellement fort, tellement palpitant. Je ne compterais plus le nombre d'heures -carrément- passé sous des bureaux, tables, à guetter les bruits de pas de l'Alien. Des battements que mon cœur à raté alors qu'il tombait d'un conduit juste sous mes yeux. Fan inconsidérable de la Saga Alien, j'attendais tellement de ce jeu....et je n'ai pas été déçue. 


Dans la continuité "bonjour, je suis là pour vous faire peur " The Evil Within. Je ne l'ai pas encore fini, j'en suis à peu prêt à mi jeu, à vue de nez, et autant vous dire que lui aussi, me créer de sacrés sueurs froides. Je m'attendais à quelque chose de gore, et donc, d'un peu moins effrayant qu'Alien, et au final, si si, j'angoisse quand même. Le jeu bien que linéaire, offre trois dimensions toutes plus terrifiantes les unes que les autres (même le point de sauvegarde n'est pas rassurant) et du coup, ça ne s'arrête jamais. C'est terrible.

Je n'ai pas encore tester Assassin's Creed Unity, que pourtant j'attendais de pieds ferme, pour des raisons qui n'échappent à aucun d'entre vous je présume.


En matière de série, sans l'ombre d'un doute, ma plus belle découverte ça a été Orphan Black. Elle n'est pas, à proprement parlé de 2014, mais grand dieu, cette série est juste une tuerie. Epuré, brillante et audacieuse, j'attends beaucoup de la suite. 


La quatrième saison d'American Horror Story que ma ravie toujours autant. Et me dégoûte aussi clairement. Elle n'a pas fini de me soulever le coeur, je présume, mais tant pis, on adore ça. 


En somme mon année 2014 aura pas mal été marqué par la Science-Fiction/ Anticipation et l'horreur. A voir ce que 2015 me réserve !

samedi 3 mai 2014

Klip VS La vie d'Adèle VS Don Jon

Bonjour tout le monde ! Je sais que le titre peut sembler étrange, mais en fait, cela fait plusieurs jours que cela me trotte dans la tête. Allez savoir pourquoi, alors que je n'arrivais pas à dormir, je me suis mise à penser sur les visions différentes que chaque générations partageaient, et comment, de quelques années de différences, on pouvait avoir le sentiment de générer un gouffre. C'est pourquoi j'ai décidé de mettre en parallèle trois films, qui sont à mon sens, très pertinent et qui ont pour idée commune, je vous le donne en mille ? Le sexe et l'amour. Parce que oui, c'est la base de l'humanité tout ça.

Petit résumé des trois films, histoire de nous remettre dans le bain :

Klip : Film Serbe, mettant en scène la vie adolescente (16 ans) au moyen d'une jeune fille dans un groupe d'amis, et son rapport au désir et l'envie, qui nous anime tous à cet âge là, dans un contexte qu'est et bien, la Serbie. Ce film a été fait pour dénoncer et choquer, une dérive pertinente concernant la jeunesse et son rapport au sexe. L'amour ici présent est... Disons que là aussi, son rapport y est franchement malsain.

La vie d'Adèle : Film relatant d'amour saphique, qui en soit est magnifique, mais qui a beaucoup choqué plus par les scènes de sexe très marqué que par son réel sujet qu'est l'homosexualité. L'amour ici y est omni présent, franc et sincère, dans ce qu'il a de plus vrai.

Don Jon : Satyre américaine, concernant un jeune homme qui a un rapport extrêmement tourmenté au sexe, puisqu'il préfère à un rapport humain, un film porno. Et subtilement, ce film met aussi en avant l'omniprésence de la sexualité dans tout ce qui nous entoure, jusqu'à ce qu'on mange, ainsi que les clichés entourant les relations.

Où est ce que je veux en venir ? Ces trois films sont sortis sur un laps de temps assez court, suffisamment en tout cas pour que je me pose quelques questions. Tout simplement parce que le cinéma, l'art en général, est un moyen de communication et d'expression propre à son époque, et que j'arrive à un âge où je me rappel ce que je regardais étant ado, ce que je regarde maintenant, et ce que je suis capable de supporter. Comment je peux ou j'ai pu appréhender les choses à une époque. Notre société à eu du mal à se défaire d'une vision judéo chrétienne, où la sexualité était longtemps stigmatisé, ou c'était mal d'en parler alors n'imaginons pas quand on le faisait. Aussi, le rôle de l'art pour aider à faire changer les choses dans ce domaine, est extrêmes important. A une époque où l'on devient, du moins qu'on essaie, de devenir plus tolérant, plus ouvert, quoi de plus normal que de pouvoir parler librement d'un acte aussi normal ?
Est ce que je suis pour, oui ou non, une telle démonstration de sexualité au cinéma ? Alors en tout honnêteté, je vous répondrais oui. Pourquoi ? Soyons honnête, si vous êtes parents, que vous avez un garçon à la puberté, croyez moi, il n'a pas attendu la sortie de Klip pour voir ce genre de chose. Un média en lui même, ne peut pas être mauvais, c'est la façon dont on l'interprète qui elle, peut porter préjudice. On ne devrait pas laisser un enfant devant la télé, comme si cette dernière était un vecteur éducatif. Non. Les images choquent et interpellent, on se doit d'être présent pour y apporter une quelconque vérité. Je ne connais personne dans mon entourage qui n'a pas regardé un ou plusieurs porno, et soyons honnête, mon entourage est composé de gens respectueux. L'un entraine pas nécessairement une dérive. A partir du moment où l'on explique qu'il s'agit d'un montage, que ça n'est en aucun cas la réalité, quel mal y a t-il, si cela sert de moyen de plaisir solitaire ? Je ne l'ai pas toujours compris, et même si je n'en ai guère l'utilité, et bien je suppose que je peux cautionner.

Aussi, qu'on arrête de taper sur les  films parce qu'il y a trop d'images crues. Apprenez juste à vos enfants à appréhender une image et surveillez ce qu'ils regardent, ce n'est quand même pas compliqué. Quand je voulais voir des films interdit, je ne sais pas au moins de 16 ans par exemple, j'avais toujours un parent avec moi. Et déjà à 14 ans j'étais une accro des films d'horreur, je n'ai pas pour autant fini sociopathe. Alors oui, la Vie d'Adèle n'est probablement pas à montrer à vos enfants de 12 ans, car oui il y a des scènes qui peuvent être choquante, qui peuvent soulever des tas de questions et on ne devrait pas faire grandir nos enfants trop vite. Mais des lors qu'on la conviction que notre enfant est apte, et à chacun de le juger bon, pourquoi ne pas le regarder ensemble ? Ces scènes d'amour sont belles, peu commune, mais sublime emplie d'amour, de respect et de passion, et quoi de mieux que ces trois facteurs pour lancé votre enfant à avoir une belle estime de soi, et donc des autres ?

Car voilà, c'est un peu la maladie de notre société. Nos enfants grandissent trop vite. Si je suis d'accord pour que l'on puisse parler librement de sexualité, je ne cautionne pas le fait qu'à 12 ans une enfant doive connaître le Kamasutra comme sa poche. Il existe un âge pour tout, on ne doit pas être forcé, on doit faire ça par envie et par respect. De soi autant que de l'autre. Et quand on est poussé par les copines, par le premier amoureux, qui sont eux même poussé par des images qu'ils ne comprennent pas...Là c'est mal. Et c'est ici tout l'intérêt qu'est le film Klip. 16 ans, des vêtements ultra provoc, des parents qui ne réagissent pas, une jeune fille qui est prête à tout pour séduire celui sur qui elle craque, surtout à se manquer elle même de respect. Je crois que la scène qui à mes yeux à été la plus choquante, et désolée ceci est un spoil, c'est bel et la bien la scène où elle se retrouve couché sous lui, en train de se masturber...non pas en la regardant elle, mais bel et bien une vidéo d'elle.  Mais pourquoi mon gars ?! A la rigueur...tu l'as sous les yeux quoi ? Et c'est ce manque total de respect, finalement ce renvoie à l'image simple, à l'objet qui m'a soulevé le coeur. Mais ce n'est pas qu'un film. Combien de jeune filles d'une quinzaine d'années ai je entendu parler de position ou de pratique qu'elles ne devraient même pas connaître, au moins pas avant d'avoir vu le loup ? A trop vouloir démocratiser un acte naturel, on en a fait un produit de consommation malsain et dégradant.
Et c'est à ce moment qu’apparaît Don Jon. Critique d'une société où finalement, on nous a déposséder de notre rapport à la sexualité. Des femmes presque nu et lascive pour nous vendre un hamburger (d'autant que si une femme en mangeait autant, elle ne rentrerait plus dans le 34 du bikini de la mannequin), ou n'importe quel autre produit. Ce n'est pas l'industrie du porno qui est mal, c'est finalement toute notre société qui est malsaine, corrompue et gangrené. Et ce n'est pas que le rapport à la femme qui est dégradé, mais aussi la vision de l'homme qui n'est perçu que comme un animal reproducteur incapable d'être touché par autre chose. Et ça...Et bien ça, c'est dégueulasse. Et c'est avec humour que ce film nous apprends à mieux percevoir les relations, les attentes d'un couple, les projets que l'on a actuellement. Fini la volonté de fondé une famille une fois la vingtaine passé, fini les envies de mariages et d'enfants. Non, là c'est l'histoire d'un homme qui finalement, va en apprendre plus sur lui qu'il ne voulait bien l'entendre. A commencer par le respect de soi. Que faire l'amour, ça se fait à deux.


Ces trois films sont révélateurs de notre société. Oui on a besoin de faire tomber les clichés, c'est sur. Oui on doit en parler plus librement, on peut l'expliquer et donc le visionner plus librement. En revanche, il ne doit pas devenir un produit de consommation, en point d'en entacher notre image de nous même. Car à la rigueur, je me fou des rapports, qu'ils soient SM ou tout ce que vous voulez, à mon sens tout peut être fait si on est consentant. En revanche, si on accepte tout et n'importe quoi, dans le but de faire plaisir à l'autre, mais que nous même on est pas partant, ou alors qu'on fait quelque chose simplement pour se dire qu'on l'a fait pour se vanter...Nan, très mauvaise idée. Faites vous confiances, écoutez vous. C'est ça le plus important. Et ne vous perdez jamais de vue. 

mardi 22 avril 2014

Un peu différent, mais tellement dans l'air du temps.

Haaa. Il n'y a pas beaucoup de nouveautés ces derniers temps, je m'excuse platement. Je suis prise par mes examens, et aussi quelques passions annexes qui me prennent du temps. Et en me baladant sur mes anciens articles, je me suis aperçue que je parlais beaucoup de passions, mais assez peu de moi. Okay, peut être qu'on s'en fou. Mais l'intérêt aussi de ce blog, c'était de faire tomber les masques sur la vie d'un gamer, surtout quand il s'avère que c'est une femme. Et je ne l'ai pas beaucoup fait. Parce qu'au final, pour moi, hommes ou femmes, c'est le même combat. Je ne fais tellement pas attention aux clichés qui nous entoure, que j'oublie que je voulais un peu les faire tomber. Alors accrochez moi, cet article aura pour intérêt....l'esthétique pure et dure. Mais ça ne sera pas concernant mon métier, alors non, ne vous enfuyez pas, il n'y aura pas de conseils sur les masques de beauté, si ça vous fait peur.

Voilà, outre les jeux vidéos, j'aime énormément de chose, l'art notamment. Et j'essaie un peu de faire mon nid dans le milieu artistique, sans grande prétention, mais pour me faire plaisir, pour créer un univers dans lequel je me complet, et qui j'espère, pourrait plaire. Alors voilà, j'ai fais 10 ans de théâtre, et dans la continuité (et aussi parce que je n'avais plus le temps d'en faire), je me suis tournée vers la photo. En tâtonnant, sans vraiment grande conviction, pour dépanner d'abord, mais avec le secret désir de faire ressortir en image, ce qui fuse dans mes synapses.

J'ai commencé la photo avec une talentueuse photographe du nom d'Anaïs Novembre, que je vous invite à découvrir si vous aimez les beaux clichés. C'était un hiver, une modèle l'avait abandonné, et je me suis proposée parce que j'avais du temps libre. Je n'avais jamais posée. Et cette expérience restera gravé dans ma mémoire, comme dans du marbre. Nous nous sommes rencontrés, on a très rapidement accroché, et on a fini par se mettre d'accord sur une date. Mon premier make up, qui surement m'aura aiguillé sur le fait que le droit, ce n'était pas vraiment le métier que je voulais faire. Mon dieu qu'il faisait froid. En pleine forêt, en hiver, en corset et autre pan de tissus...Autant dire que j'étais stressée. J'admirait le travail de cette photographe autant dire que voilà.  Mais le résultat..Je l'aime toujours autant, malgré les années.




Et grâce à sa notoriété, j'ai fini par creuse un peu, et à découvrir que j'étais capable d'avoir un regard sur moi, bien différent de celui que j'avais. Parce que posé, ça demande beaucoup de soi. C'est une expérience qui vous pousse à vous confrontez à vos complexes, à vos aprioris. A vos limites en somme. Et je ne correspond pas tout à fait aux canons de beauté actuelle. Et alors ? Le fait de poser...C'est apprendre à se faire confiance, à faire confiance à quelqu'un hors de vous, pour faire ressortir des choses que parfois, vous ne soupçonniez même pas d'avoir en vous. Et c'est formidable.

Aujourd'hui, je continu, malgré les difficultés que l'on rencontre tous avec son image. Mais c'est une passion qui cadre très bien avec mon métier, avec ce j'entends sortir de la vie. Car à mon sens, pour prendre soin d'autrui, il faut être capable de voir en chacun, ce qu'il y a de beau, de bon. A voir des choses qui dépasse d'un simple regard...Et même si, de prime abord, la photo est un instant figé dans la beauté, le travail en amont demande bien plus. Et je remercie tous les photographes avec qui j'ai travaillé, qui ont su voir la beauté sur mon visage. Et à tous ceux qui suivent mon travail.

Il est important de sortir de nos clivages, quel qu'il soit. On peut être une fille et jouer aux jeux vidéos. Et on peut jouer et être modèle. On peut être tellement de chose,  tant que c'est ce que l'on veut. Je vous invite alors, à faire un petit tour sur les pages facebook des photographes dont j'ai présenté ici les travaux.


Portez vous bien ! Et des que j'aurais un peu plus de temps, vous aurez de nouvelles critiques ! 



vendredi 11 avril 2014

L'effet de mode de la Science Fiction.

Je ne sais pas trop pourquoi l'idée de cet article m'est venu, peut être en chinant dans la liste des films à venir sur Allociné, constatant alors, que dans la masse de film qui m'intéressais, beaucoup était de la SF. Peut être du à mon engouement récent pour ce genre ? Je ne sais pas, ce n'est pas impossible après tout. Mais je pense qu'il y a un effet de mode, de genre, un grondement massif pour ce qui risque de devenir, aussi bien colossal que désastreux.

Essayons, ensemble, de faire un petit condensé. A savoir que j'ai 23 ans, je vais m'épargner les films trop loin de ma naissance, pour essayer de cible et bien disons, une vingtaine d'années. Ce qui somme toute, est déjà considérable. Qu'est ce que la Science Fiction, pour commencé ? Et bien c'est un genre, en premier lieu littéraire, qui a la vocation de créer un univers le plus souvent futuristes, en se basant sur des théories scientifique mais aussi anthropologique. Ce genre se veut presque  prescient, tant il propose des hypothèses et tant parfois, il s'appuie sur des réalités qui font froid dans le dos. On trouve plusieurs sous catégorie à la Science Fiction, mais toutes ont cette même trame ; le réalisme d'un potentiel avenir. Et c'est très souvent tragique. En littérature, on retrouve dans conteste, Isaac Asimov, qui même si ces livres ont certes vieilli, est une référence incontestable du genre.

Et ce genre, il a toujours fasciné. A défaut de pouvoir trouver les réponses à toutes les grandes questions de l'univers, l'Homme aime bien pré supposé de ce qu'il adviendra de lui, dans un avenir plus ou moins loin. Une sorte peut être, de mantra, une façon de prévenir et de se prémunir. Et on a de grand classique en matière de cinéma. La Guerre des Mondes (premier du nom), 2001 L'odyssée de l'espace , E.T (bon, je plaisante), Star Wars et tant d'autre. Dans le genre sage, on peut aussi compter Star Trek, mais on a déjà parlé un peu avant.
Alors, dans ma petite vie, avec quoi la SF à débuté ? Et bien Stark Trek, déjà pour commencé mais surtout 2001 l'Odyssée de l'espace. Mais petite je n'adhérais pas. Ensuite, est venu l'âge d'or de Stargate, à commencer par le film et ensuite la série, sans oublier le célèbre mais légèrement désuet Independance Day. Déjà là, on a émoustiller mon intérêt pour la Science Fiction : Mulder me faisait un peu peur dans X-files, aussi n'ai je pas pu considérer la vie ailleurs que sur terre. Et pour cause, j'étais jeune. Enfant, il est déjà dur d'envisager le monde comme un "adulte" alors appréhender un univers sans frontière, ça n'est pas donné à tout le monde. Je pense que c'est au milieu du collège, qu'en même temps que je m'interrogeais sur le monde, que m'est venu cette agréable passion pour la Science Fiction, même si je lui préférais l'univers Médiéval Fantastique. Bha vi. Seulement voilà, j'ai revu mes classiques, aussi bien en matière de film, que de jeux vidéos, de livre et aussi de jeux de rôle. Et j'ai littéralement adoré. Mon cerveau explosait, bouillonnait sous le flot incessant que ce genre soulève. Même si elles me font horreur pour leur côté tragique, moi qui suis une indiscutable optimiste sociologue, les dystopies sont des puits de science et de doute.

Et un de mes plus beaux moments de Science Fiction, en matière de film, c'est Bienvenue à Gattaca. Juste une baffe, puissante et rapide, efficace et vibrante. Pourtant, on est loin des aliens, des combats spatiaux....Mais qu'importe. Ce film est pour moi, la concrétisation du genre, sincèrement. Il allie avec subtilités les nouvelles technologies, la prédominance de la science mais aussi de...reproduction sociale. On a un contexte spatiale, mais qui à l'époque n'aurait surement pas été très beau. On aurait pu croire que j'aurais parlé de Star Wars....Mais non, car quand bien même j'ai adoré cette Saga, pour moi il lui manque ce côté...torturé. Mais ce n'était pas sa vocation, alors ça n'est pas une critique. Alien aussi, à été une source intense pour moi, d'inspirations, de nombreuses heures skotché devant mon écran à voir et revoir ces films que je connais presque par coeur.

Mais voilà, pourquoi la SF séduit tellement, ces derniers temps ? Matrix à été une claque, une pierre dans une flaque, il a dépoussiérer le genre que l'on supposait trop moralisateur ou trop fantasque. Simple, efficace, reprenant des thèmes et des théories connues de tous, ce film à su ranimé en le genre Humain, cette peur de la technologie que l'on avait si bien acquis avec les Terminators. Mais seulement voilà, cette trilogie était belle, sombre, ingénieuse et finement pensé, même si le dernier volet reste pour moi, un échec cuisant. Alors on assiste à plein d'essaie. On nous a ressorti la Guerre des Mondes, un film franchelment navrant dans le quel on peut se voir s'épanouir un Tom Cruise trop sur de lui, Star Trek, fait avec beaucoup d'humour, quelques remake avec Total Recall et Dredd. Doom aussi, adaptation du jeu, mais très récemment on a eu un nid, je ne sais pas, peut être que les réalisateurs ce sont donnés le mot : After Earth, Oblivion, Looper, sont les trois qui me viennent spontanément. Et je n'ai aimé aucun des trois.  Car même si je reconnais le respect du genre pour le dernier, qui fait honneur à la SF, sa mise en place est pour moi un réel carnage. Mais bon, question de point de vue. Cela dit, After Earth et Oblivion, ont fait d'un genre sacré, presque réservé à une élite, quelque chose de...banal et ennuyant. Alors me direz vous, peut être est il bien de vulgariser la SF pour la rendre accessible à tous, après tout, c'est une question de droit. Okay okay, si vous voulez, je ne suis pas contre.

Cependant, on a déjà massacrer le genre du Fantastique avec Twilight et toutes les autres mièvreries du genre, pour adolescente complexées, dépassée par ces hormones, s'il vous plait, n'allons pas entacher un autre géant. Et ben si. Pas de bol !  Bon, je suis médisante et mauvaise langues, car beaucoup de films de SF ces derniers temps, ont trouvés sympathies à mes yeux. Et non, les Star Wars après 2000 n'en font pas partie. En revanche Dredd 2012 oui. Les deux Star Trek oui. Les comics à vue SF type The Avengers, Thor et Man of Steel, oui. Gravity oui. Et un certains nombres comme ça. Mais malheureusement, il y en a certains à déplorer qui font si mal, mais tellement mal...Que voilà. Le pire, c'est que ce sont souvent ceux là qui sont le plus mis en avant. Block Buster, quand tu nous tiens.

Mais alors, que se passe t-il, pourquoi  cet essor ? Peut être parce qu'à une époque où la SF cherchait à extrapoler un avenirs plus ou moins proche, en réponse à un phénomène sociale,  manquant de moyens pour répondre aux questions de l'époque, c'est maintenant comme un exutoire. Même si certaines découvertes scientifiques actuelles sont époustouflantes, on en parle très peu à la télé, et les articles concernant ces nouvelles sont soient assez peu accessible, soit en anglais. Alors forcément, notre société nous donne l'impression de tourner en rond. On a exploité tout ce qu'il y avait à exploiter, on pense avoir découvert tout ce que la Terre avait à offrir (certains devraient relire Jules Vernes, il nous rappel à quel point les fonds marins sont sombres....) et du coup...Et bien on a besoin d'une bouffé d'air. La SF à changé, elle a évolué. Si, pour beaucoup c'était une vision de la société dans un avenir proche, se concentrant sur la Terre, maintenant tout est très loin. Aussi bien en film, qu'en jeux.

L'Homme est devenu un conquérant universel, un Explorateur moderne et très souvent belliqueux. After Earth, La Stratégie Ender, Star Trek, Stargate,Mass Effect, Dead Space...L'Homme est toujours omniprésent et souvent, extrêmement puissant et même si on lui impose des races extra terrestres plus sages et plus avancées, l'Homme demeure le centre. Disons que sous couvert d'humilité, on ne manque pas d'air. Notre société, notre monde tourne son regard, son avenir et son espoir, vers les étoiles, vers de potentiels lieux habitables, pour de nouvelles ressources, pour une vie meilleure, sinon différente. Mais comme on a encore pas rencontrer de petit bonhommes verts, on se dit qu'on est la seule race de notre genre à vivre. Peut être. Peut être pas. Nos outils ne nous permettent pas d'anticiper à ce point, tâchons de garder l'esprit ouvert, l’œil alerte, mais surtout les pieds sur terre. Ce qui à mon sens, est le plus probable, c'est l'histoire de Titan AE, un dessin animé qui commence à daté, mais qui pour le coup, reprend plus que bien, tous les concepts de la Science Fiction, de façon adulte et appréciable, je vous le conseille.

Alors, quelques films, quelques jeux que je vous conseille pour la suite, si jamais cela vous dit :

- Bienvenue à Gattaca, on y coupe pas à celui là
- Dredd, les deux même si le premier est un peu kitsh
- Les Chroniques de Riddick (épargnez vous le dernier, vous gagnerez deux heures de votre temps)
- Looper, même si je ne l'ai pas aimé, fait pour moi parti du genre.
- Star Trek. Drôle, sans prise de tête, c'est toujours un moment appréciable.
- Gravity, qui est un huis clos détonant.
- Les Marvel, aussi bien en Comics qu'en film.
- Le meilleur des Mondes (peut être plus à lire qu'à voir, mais bon !)
- L'armée des Douze Singes, un peu vieux, mais terriblement à propos.
- District 9
- Prometheus
- La Trilogie des Mass Effect
- La Trilogie des Dead Space

Et aussi, comme ça, pour le plaisir, quelques liens du Monde concernant les avancées scientifiques. Ce n'est certes pas, le journal le plus à propos, mais à 1 euros par mois pour les moins de 25 ans, sur tous les supports numériques, ça ne se refuse pas !


mercredi 19 mars 2014

On retourne dans l'espace...entre les espaces.

Ces derniers temps, il semble que j'ai le chic pour m'extasier de film qui se font descendre en flèche par la critique. Comme quoi, j'ai toujours eu le sens de la contrariété très prononcé.

Je viens donc de regarder Thor : Le monde des Ténèbres, et j'en ressors, tout comme pour son prédécesseur avec un sourire bien sympathique sur le visage. Oui, j'aime Thor, premier et second. Et oui j'aime les comics. Parce que sincèrement, quand je lis certaines critiques, je me dit que d'aucun devrait se rappeler qu'il n'y a pas qu'un seul  type de cinéma, et qu'il faudrait peut être cesser de vouloir octroyer des prétentions à des films qui n'en n'ont pas. Thor, comme toute cette petite lignée depuis quelques années maintenant, sont des films d'actions, humoristiques...mais d'action. Les comics, lorsqu'ils ont été créer durant la Guerre, ils n'avaient pas pour vocation d'illuminer, d'enrichir ou d'instruire. Ils étaient là pour divertir. Et c'est exactement la même chose ici présent, dans toutes leurs adaptations cinématographiques. Deux boites se tirent la bourre, aussi bien papier qu'à l'écran, et chacun à fait son petit bonhomme de chemin. Et ce n'est pas parce que Nolan à fait de Batman un grand martyr du cinéma sombre, que c'est pour autant plus enrichissant que Thor. Bon okay, je suis peut être un peu de mauvaise foi.

Mais les Marvel sur papier, me font tout autant rire. Et Thor est un héros que j'aime particulièrement, tout simplement parce que j'adore la mythologie scandinave. Et je ne cris pas pour autant à l'outrage que l'on se soit servi d'un emblème nordique pour en faire un personnage de comics...Je crois qu'on se prend tous, un peu trop au sérieux. Et ce genre de film est là pour nous rappeler ce que nous sommes...Soit qu'on a pas tous un lien de parenté avec Albert Einstein.

Bref, outre passons ce petit discours quelque peu enflammée, parlons du film, si vous le voulez bien. Visuellement...Et bien hein, on est gâtée ces derniers temps, ils font des prouesses en matière de " je t'en fou plein la gueule et tu aimes ça" . La photographie à un goût de reviens y plutôt chatoyant. Sincèrement, leur vision d'Asgard me rend folle à chaque fois et là Yggdrasill...Wha quoi, tout pour être heureuse. Puis les costumes...Ils sont tape à l'œil, ils sont stylés, franchement, ça en jette. Mais oui je sais, c'est beaucoup de m'as tu vu tout ça, mais bon, ce n'est pas désagréable de temps à autre. Et puis comme l'essentiel du film se passe à Asgard...C'est quand même super cool. Pour une fois qu'un vaisseau alien ne démoli pas un quelconque bâtiment de New York en premier (nan, parce qu'on va quand même y venir à la destruction massive dans les rues américaines et londoniennes).

On retrouve les mêmes protagonistes que dans le premier, à l'ajout peut être d'un petit nouveau sympathique, potache, mais guère plus développé que ça. Disons qu'il est une note d'humour en plus, sympa, mais pas vraiment utile. Les personnages toujours aussi sympathique, un Selvig complètement à côté de ses pompes, parce que oui, il faut quand même des séquelles au fait d'avoir eu un Dieu dans la tête, une Darcy toujours aussi allumée et finalement...une Jane Foster toujours aussi...inconstante. Ce n'est surement pas le rôle de la vie de Nathalie Portman, mais la voir ainsi, sans prise de tête, incarnant une femme brillante, sur les nerfs, impulsive, c'est quand même agréable. Un Thor...Plus posée, plus sage et moins belliqueux, un Loki toujours aussi brillant et exceptionnel. Et des parents plutôt sympa. Sans parler de la bande de pote asgardien toujours aussi loyal. Les soirées à la maison, ça doit être sympa.

Le scénario ? Et bien on ne joue pas dans quelque chose de grandiloquent et je ne spolierais personne en disant qu'à la fin, les gentils ils gagnent. C'est le concept du comics ! C'est le concept du super héros et c'est pour ça qu'on les aime ! L'intérêt réside en une seule et unique chose : comment ça va se dérouler. La relation familiale est ici de mise, entre les deux frères, entre le couple, entre le père et le fils, entre la mère et le fils. Bref, en somme on donne un peu dans l'honneur et le mélodrame. Mais bon !  En soit, le fil directeur est plutôt dynamique, on ne s'ennuie pas, il n'y a pas de longueur. En revanche on a toujours autant d'humour, et ça c'est super. Parce que c'était quelque chose que j'avais adoré dans le premier Thor, et en somme dans presque tous les Marvel sauf le tristement célèbre, dernier Iron Man.

En gros, vous ne perdrez pas votre temps. Il est beau, il est bien, il est drôle. Non effectivement, vous n'allez pas redécouvrir la théorie avec vos amis et la soirée ne se terminera pas sur un test de QI. En revanche, je doute qu'en ouvrant une BD vous y cherchiez la plume de Dostoievski, alors n'ayez pas peur d'aimer ce film pour ce qu'il est dans sa simplicité et son efficacité.

Et puis la fin...elle est juste énorme ! 

Bon et comme ça commence à manquer de jeux vidéos par ici, je vais tâcher de finir Dead Space 3 pour vous offrir une critique, et peut être plus ! 

lundi 17 mars 2014

L'Antiquité, ça a du bon !

Parlons peu, mais parlons bien. Et ici, parlons du film 300 : La Naissance d'un Empire. Et oui. J'ai clairement dérogé de mes perspectives et je n'ai pas réussi à ne me nourrir que de Science Fiction...Et comme parfois, il vaut mieux reculer pour mieux sauter, je me suis dit qu'une petite pause ne me ferait pas de mal. Mais je vais y revenir assez vite, soyez en sur.
Aussi, ne trouvant passion pour aucun livre, aucun jeu ni aucune série, je me suis dit que j'allais tout simplement aller au cinéma et j'ai longuement hésité entre deux films : 300 et Pompéi. Oui, vous l'aurez compris, je suis passée de la Science Fiction au drame historico-épique. Et sans passer par la case comédie romantique. J'ai finalement la valeur sur. Enfin, façon de parler. J'ai surtout choisi une licence que j'adorais, scénariste et producteur qui avait fait des merveilles avec 300, à défaut d'un film réalisé par le tristement célèbre réal de Resident Evil. Pourtant, y'avait BabyDoll et Jonh Snow. Mais ça n'a pas suffit. Donc direction 300 et la bataille de Salamine. Et Eva Green aussi. Qui me fait tout simplement horreur.

Alors 300, la Naissance d'un Empire, qu'est ce donc ? Et bien une suite plus ou moins rétrospective du premier 300, qui explique l'ascension de l'Empire Perse bien avant la bataille des Thermopyles, mais aussi la suite du conflit laissé en suspend à la fin du premier volet. On y retrouve des personnages emblématiques de l'Antiquité comme Artemise, Thémistocle et toujours notre aimé Xerxès. Ca, c'est pour le placement historique. On a donc l'occasion de revoir quelques images de 300 premier du nom, ainsi que certains protagonistes que l'on aime tant. Oui oui, Lena Headey de nouveau brune pour la cause. Et toujours aussi spectaculaire. Parce que, ce que j'avais aimé dans le premier 300 c'était le fait que les acteurs n'étaient pas de grands pontes du cinéma, ce qui compensait quand même grandement avec la quasi perfection qu'ils incarnaient à l'écran. Et ici, c'est un peu pareil, excepté les rôles féminins. Mais sur elles deux, j'y reviendrais plus tard.

Après trois paragraphes barbants, je vais peut être vous donner mon avis sur le film. C'est une pure baffe. Une puissante lame de fond qui renverse par sa puissance, sa vibrance, son incroyable violence et sa beauté sur réaliste. J'ai eu peur qu'en changeant de réalisateur, on altère l'essence même du film, et finalement, pas tant. J'ai adoré ce film qui m'a tout simplement transporté. Bon okay, j'ai un faible pour les batailles navales, il faut le reconnaître. Mais vraiment, j'ai encore sous les yeux toute la puissance de ces images qui m'ont complètement retournées.

Qu'est ce qu'on y trouve ? Et bien la constante non négligeable d'une armée d'hommes musclés, huilés, habillé de cape et de cuir. Quoi ? Ce n'est pas ça l'intérêt du film ? Erf ! On a toujours ces ralentis qui font merveilles, ce grain d'image si particulier, des couleurs et des lumières qui ne manquent pas d'interpellées, sans oublier le sang, qui cette fois est bien plus présent. En somme Frank Miller et Zack Snyder sont bels et bien présents dans ce film, plus vivaces que jamais. Petit bémol pour moi qui suis allée voir ce film en numérique : les effusions de sang ont je pense, été pensées dans le but d'une 3D, ce qui les rends..Visuellement étranges. Disons qu'on sent très bien la synthèse et que ce n'est pas nécessairement très beau, surtout du fait de son omniprésence. Le film est peut être aussi plus violent et plus sanglant que le premier.

Niveau jeu d'acteur...Et bien c'est aussi une très belle surprise. Il est vrai, c'est difficile de passer après un Gerard Butler en Leonidas, armé de ses 300 Spartiates,  mais Sullivan Stapleton s'en sort très bien. En sommes je trouve que  tous, incarnent à mon sens, l'idée que je me fais du héros grecque. Plein de panache, de puissance, de sacrifice et de conviction. Son discours, légitimité par l'unité et la liberté, font de lui un héros sincère, plus stratège que forcené. Et cela va de paire pour ceux qui le suivent. Ils sont tous motivés par cette même rage, et sans rien spoiler en connaissant le récit de la bataille de Salamine, elle devait surement être omniprésente sur les flots. C'était quasiment du 1 contre 2. Et même si à l'écran l'affrontement est titanesque, sombre, bien plus qu'il ne l'a surement été à l'époque, il n'en reste pas moins extrêmement riche et intéressant. Et les femmes dans tout ça ? On retrouve une Reine Gorgo toujours fière, toujours forte, mais brisée et blessée. Une femme qui continue d'honorer son défunt mari jusque dans ces convictions profondes. Elle est d'ailleurs, le fil conducteur de tout le film et c'est extrêmement bien pensé. Puis cette actrice fait des merveilles, reconnaissons le. Artemise maintenant. Eva Green....Je vais être honnête, cette actrice me fait horreur. C'est plus fort que moi, sa tête ne me revient pas, et ce déjà depuis la Boussole d'Or bien avant qu'elle soit connue...A chaque fois que je vois son visage à l'écran, je ne sais pas je suis parcouru de frisson. Sa beauté, s'il en est (je n'aime pas du tout) est froide et dérangeante. Et ici, c'est parfait. Oui oui, parfait. J'ai trouvé qu'elle incarnait Artémise avec un brillo impressionnant...Froide, calculatrice, implacable, violente, cruelle...Elle irradie cette violence, ce manque d'empathie au possible...C'est incroyablement dérangeant et déroutant. Et même si pour le coup, ils auraient pu la matifier un peu, je n crois pas que les Grecques fussent aussi blancs, surtout lorsqu'ils vivent en Perses, il n'y a rien à reprocher à son jeu d'acteur. Elle incarne ces rares femmes qui ont su changer un Empire. Et pour le coup, je me fou de savoir si la Reine Artemise était aussi cruelle de son vivant, ici ça rendait superbement bien.

Pour moi ce film est une pure réussite. Magnifique. Puissant. Brillant. Esthétiquement au top. Scénaristiquement fort (hehe ils n'ont pas inventé grand chose en même temps !), je le conseille vivement !